L’abbé Dominique Dewailly avait préparé cette fiche (téléchargeable ci-dessous) en vue de la journée du pardon qui devait avoir lieu à la Cathédrale le 21 mars, pour se préparer à demander le pardon.
Confesser ses péchés et confesser le Seigneur.
Pour introduire la prière :
« Seigneur tu es mon berger
tu me conduis par un juste chemin,
tu prépares la table pour moi… » (Psaume 22)
De l’Evangile selon St Jean (on peut se reporter au chapitre 9 en entier)
En passant, Jésus voit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répond : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’est pour que les oeuvres de Dieu se manifestent en lui… Cela dit, il crache à terre et, avec la salive, il fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : « Envoyé ». L’aveugle y va, il se lave ; quand il revient, il voit.
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandent comment il pouvait voir. Il leur répond: « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Certains disent : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » Alors ils s’adressent à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
Après avoir interrogé ses parents, les pharisiens convoquent l’homme qui avait été aveugle. Ils lui disent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. Nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répond : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. ». Ils répliquent : « Tu es tout entier dans le péché et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprend qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouve et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répond : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? ». Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit :« Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterne devant lui.
Dans ce récit, bien des choses nous interrogent.
Ce qui est suggéré ici peut s’appliquer à différents domaines : relations en famille, activités professionnelles ou amicales, prière personnelle, partage de vie avec d’autres chrétiens, etc.…
Chacun(e) s’arrête à l’un ou l’autre aspect pour s’ouvrir au pardon.
Regarder les personnes. Dans le récit, comment la foi de chacun s’exprime ? A qui je souhaite m’identifier ? Qu’est ce qui facilite ou fait obstacle à la relation que je cherche avec Jésus ?
Reconnaitre ceux qui m’entourent. Au hasard de la vie - comme Jésus voit l’aveugle « en passant » -, quelle est mon attention aux autres. M’est-il possible d’échanger pour mieux ouvrir les yeux sur les situations de chacun ? Oser entendre des avis contraires ? Partager régulièrement avec d’autres chrétiens ?
Exprimer la vérité. Sans agressivité, dire simplement ce qui se passe, être témoin des bienfaits reçus. Ne pas me dérober, mais témoigner de la lumière qui me fait éviter la confusion, et choisir le meilleur.
Accueillir la présence du Christ et rendre grâce. Comme avec l’aveugle, Jésus vient à moi de manière imprévue. Il se fait reconnaitre après des échanges contradictoires ? Est-ce que je veille à prendre conscience comment ma foi grandit ? Quels mercis j’exprime ou non pour la proximité du Christ, Lumière qui éclaire et oriente nos vies ?
En ce temps de confinement, je peux dire l’acte de réconciliation spirituelle, en cliquant ou en touchant ici à l’adresse suivante :
www.paroissesdecambrai.com/acte-confession-spirituelle.html
Je rends grâce de pouvoir quitter les ténèbres pour me conduire en enfant de lumière : « la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité » dit saint Paul. Je sais mieux me diriger, je ne suis pas seul. Le Seigneur me guide avec l’aide de mes frères et soeurs, en Eglise.