Seigneur Jésus, Ami des enfants, grands et petits,
Tu es passé par les villes et les villages
Semant la paix et le bonheur.
Je te remercie pour mon métier de forain que j’aime tant,
Il me met sur toutes les routes
Pour apporter un peu de joie et de distraction.
Toi-même, Jésus, tu invitais les gens à être heureux
Et à faire de leur vie une fête.
Tu nous a appris à garder un cœur d’enfant pour entrer dans ton royaume.
Je reconnais, Seigneur, que parfois je m’impatiente quand ça ne vas pas,
Quand la mécanique est en panne.
Je perds vite mon sourire quand le temps est mauvais et que je ne dérouille(*) pas.
Aide-moi à être pour tous, un témoin de l’Evangile :
Que je devienne pour les gamins, pauvres et fauchés, ou venus d’ailleurs,
Celui qui n’écarte personne : que leur sourire et leur joie soient pour moi un encouragement.
Que nos musiques et nos lumières chassent les ténèbres au fond des cœurs.
Fais-moi solidaire de tous ceux qui, au hasard du voyage, des fêtes,
Vivent la paix et la joie que tu m’as confiées.
Que Ta volonté soit « fête » sur la terre comme au ciel.
Notre Dame du voyage, protège-nous !
(*) vocabulaire du métier, hérité des manèges "avec de la ferraille" dont la rouille pratait dès les premiers tours (phénomène que connaisse bien les jardiniers avec les fers de bêches)