100 ans du Chanoine TONNEAU

 

Le jour de ses cent ans, l’abbé Jean-Baptiste Tonneau préside la célèbration de la messe.

  

 

100ans Abbé Jean-Baptiste TONNEAU  23-07-2012 12- 100ans Abbé Jean-Baptiste TONNEAU 23-07-2012 12-  

 

 

Ce lundi 23 juillet, le jour de ses cent ans, l’abbé Jean-Baptiste Tonneau a célébré une messe d’action de grâces, à la Maison Saint Jean-Marie Vianney.

 

 

 

 

 

 

 Il était entouré de ses frères prêtres, résidents de cette maison ou venus pour l’occasion, mais aussi de sa famille et des représentants de tous les secteurs où il a exercé son ministère, Fourmies, Ferrière-la-Grande, Aniche, Saint-Amand-les-Eaux, Clary, le Centre Oscar Lambret, Moeuvres, Boursies et Doignies.

 

 

A 100 ans, l’abbé Tonneau, doyen des prêtres du diocèse de Cambrai, s’est avancé sans même une canne, portant le missel.

 Il avait minutieusement préparé cette messe votive pour les laïcs avec l’abbé Roland Delberghe pour qu’elle soit belle et sans fantaisie. L’évangile selon saint Matthieu rappelait la parole du Christ : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive », qu’a commentée l’abbé Dhenain, aumônier de la Maison, dans son homélie.

 

A la demande expresse de l’abbé Tonneau, c’est hors de la chapelle, après l’Alleluia de Haendel, que se sont déroulés les félicitations, échanges et discours.

L’abbé Tonneau, diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Lille, est entré au séminaire après avoir travaillé en banque et aux mines d’Aniche. Ordonné prêtre le 25 avril 1944, il a célébré sa messe de prémices dans l’église Notre-Dame de Douai, sa paroisse, détruite l’après-midi même par des bombardements.

 

 

  

Exigeant tant pour lui que pour les autres, il a tenu à rester debout durant les nombreux discours des personnalités présentes, notamment les maires de Cambrai et de Raillencourt qui lui ont remis la médaille d’honneur de leur ville,.

 

 

 

Il a ensuite pris la parole, avec beaucoup d'a-propos, une dose d'humour, beaucoup d'émotion et une grande humilité : 

 

   

«   j’ai peine à comprendre comment les laïcs peuvent dire que les homélies de leurs prêtres sont longues…

A  100 ans, on perd la mémoire, on ne sait plus à qui on est redevable…

Quand j’ai cru faire du bien, je me trompais. Ce sont les bénéficiaires qui me faisaient du bien ! Le prêtre est l’œuvre de ses paroissiens, ce ne sont pas les paroissiens qui reflètent le travail de leur curé ».

 

Article publié par Jean-Pierre BARBIEUX • Publié le Mardi 24 juillet 2012 • 7233 visites

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