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Causerie du père Gilbert Lecerf(ex-chapelain au sanctuaire de Ars)dans le cadre des propositions pour le Carême :
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"Notre époque ne reconnaît plus le péché. On trouve d’autres mots pour expliquer nos manquements.
Mais le chrétien reconnaît qu’il est pécheur. Pour lui, le péché c’est le refus d’être aimé, de se laisser aimer par Dieu. Tout chrétien est pécheur c’est-à-dire « en retrait » de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Et si le péché est grave, le pécheur rompt sa relation d’Alliance, d’Amour avec Dieu.
Nous ne pouvons pas rétablir par nous-mêmes les rapports gâchés par nos péchés. C’est Jésus qui a fait, le soir de Pâques, à l’Eglise et au monde, le don du pardon, à travers ses apôtres.
« Recevez l’Esprit saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis. Tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus » (Evangile de Jean20,23)
Le Seigneur institue l’Eglise comme le lieu, le pouvoir et l’instrument de la rémission des péchés.
Le signe du pardon, c’est le sacrement de pénitence.
C’est le plus haut degré de la réconciliation mutuelle.
Le pouvoir de se confesser est une grâce.
Le « Catéchisme de l’Eglise catholique » (n°1491) dit que le sacrement de pénitence est constitué par l’ensemble de 3 actes posés par le pénitent et par l’absolution du prêtre :
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le repentir (ou regret de ses fautes)
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la confession (ou manifestation des péchés au prêtre)
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Le propos d’accomplir la réparation
Par le « pardon », nous rentrons en grâce, mais nous prenons part avec le Christ au combat contre le mal. C’est pourquoi nous essayons de réparer : c’est la pénitence.
De saint Jean-Marie Vianney :
« Le Bon Dieu, au moment de l’absolution, jette nos péchés par derrière ses épaules, c’est-à-dire qu’il les oublie, les anéantit : ils ne réapparaîtront plus jamais ». "
Père Gilbert Lecerf