article et photos de Agnès Marquant
Nous pouvons entendre dans le psaume 33, 9 :
« Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge ! »
Le samedi 14 mai 2022, près de 40 néophytes (nouveaux baptisés, jeune pousse) et 20 parents, parrains/marraines et accompagnateurs du diocèse, ont pu expérimenter cette parole.
Après un temps de pique-nique, nous nous sommes rendus à l’archevéché pour une visite guidée par Monseigneur Dollmann.
Quel accueil ! Nous étions attendus dans la joie, avec chants et musique par des séminaristes du groupe « néo-catéchuménal ».
C’est joyeux que nous avons pris le chemin de la cathédrale Notre Dame de Grâce pour y vivre un temps de mystagogie, et partager l’Eucharistie.
C’est quoi la mystagogie ? C’est :
- déployer au coeur de notre vie la richesse de la vie chrétienne inaugurée par le baptême.
- goûter la pleine réception du don de Dieu.
- se souvenir, faire mémoire des symboles, signes, gestes et paroles reçus pour entrer dans cette vie nouvelle en Dieu, le Père. Partage autour de la lumière, de la Parole et de l’eau.
- le mystère qui accomplit alors son oeuvre à l’intérieur de chacun de nous.
Monseigneur nous a partagé une catéchèse sur la confirmation et l’Eucharistie, ainsi que sur la richesse de tous les sacrements car
« Cela ne s’arrête pas au baptême, il y a la vie qui s’ouvre à vous ».
« Les 7 sacrements de la vie chrétienne sont là pour nous aider à rester en lien avec Jésus, à être disciple de Jésus »,
« Le sacrement c’est la rencontre, c’est un signe vivant, c’est à chaque fois la rencontre avec Jésus »,
« Si on demande le baptême c’est qu’on veut avoir un lien avec Jésus… même si Jésus n’est pas visible, il est présent… vivant et qu’il l’est parce qu’il a laissé l’Esprit Saint travailler en lui, agir en lui parce qu’il était toujours entièrement tourné vers Dieu. L’Esprit de Dieu a fait que son corps passe dans le monde de Dieu et ainsi, nous pouvons nous aussi, rencontrer Jésus aujourd’hui comme il y a 2 000 ans. »
« Dans chaque sacrement, c’est l’Esprit Saint qui travaille, et il y a ce geste présent : l’imposition des mains. C’est pour dire que le prêtre n’est que l’instrument, que le pont pour permettre à l’Esprit Saint d’agir et surtout à Jésus d’agir ; ce n’est pas nous qui avons inventé les sacrements, c’est Jésus. Le sacrement renvoie à une divine rencontre avec Jésus »,
« Nous chrétiens, nous avons quelque chose de plus grand qu’une coupe, qu’un prix, c’est la vie même de Dieu qui ne sera jamais enlevée, ni même par le mal, la méchanceté, ni parce qu’on serait découragé. On peut toujours aller vers la confession, on pourra toujours revenir près de l’autel, se restaurer auprès de Jésus. »
« On a quelque chose de précieux et si nous voulons qu’elle nous rende heureux il nous faut la partager… La vie sacrementelle reste ce qu’il y a de plus beau »
(extrait et notes personnelles)